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Th Fr Crassous Ecrits

25 novembre 2018

Chimères en hiver, parution

"Chimères en hiver" est paru aux éditions La nouvelle Pléiade, en octobre 2018

chimères

chimères é

L'absente, la mystérieuse de mon enfance

où t'en es-tu si loin allée?

Où sont partis tous tes baisers,

tes rires et tes danses?

Tes légendes ont brûlé mon coeur

comme feux follets sur la lande.

Le regard des pierres de lune

a fait vibrer le mauve des leurres...

 

ISBN 2.84185.763.8 
A commander à l'auteure, en librairie ou aux éditions La nouvelle Pléiade:
www.psf-letrave.fr

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16 novembre 2018

Nouvelles parutions: La promesse de l'âme.

La promesse de l'âme, aux éditions Les Poètes français, juin 2018. Préface de Christian Malaplate (extrait) :

"Dans le recueil La promesse de l'âme, on entre dans la traversée des chemins intimes, entre ombres et lumière. La sève des mots traduit l'écho de ta soif inextinguible de découverte et de l'amour de Dieu. Cette sève essaie aussi de capter le rythme intérieur des choses."

 

la promesse

La main, plume-amarre, 

arrime la raison

et l'écrit se dessine

en ligne d'horizon;

elle barre le hublot

de tes exploits de rêve.

 

L'eau et le ciel se lient

à la perfection

et se commence alors

le cours de flottaison

où s'accordent les bleus

dans des tons si fragiles

que les mots pour décrire

ont besoin de pauses

et de ponts...

 

... de ponts afin d'oser

le tableau infini 

du moi en suspension

 

ISBN 978-2-84529-250-5
A commander chez l'auteure, en librairie ou aux éditions Les Poètes français, www.societedespoetesfrançais.net

 

9 novembre 2018

Réédition augmentée : Au fil des courants

couv fil courant

Au fil des courants est paru aux éditions du Bord du Lot, en août 2018

Gsèle à 50 ans, va encore déménager.

Combien de courants a-t-elle subis au fil de sa vie!

En vidant la maison, elle remarque une boite en carton remisée au grenier...

L'ouvrir lui fait remonter le cours de sa mémoire. Drames et comédies!

ISBN 978 2-35208-416-7
A commander à l'auteure, en librairie ou chez l'éditeur www.bordulot.fr

 

au fil 4e

8 décembre 2017

Eclipses visionnaires, parution

Mon nouveau recueil est paru aux éditions La nouvelle pléiade.

eclipses visionnaires

Extrait de la 4e de couverture:

Une fois la désillusion rejetée / les reflets de l'âme enfin s'ouvrent / et par couches successives / offrent un festival de splendeurs. / Les nuances de cet éclat / sur le monde enfin rayonnant / se perdent dans un lac de bonté.

Et alors le poème, / tel un accent sur le papier, / se laisse habiter / par ta Parole.

Une méditation sur la Création, dans les différents sens du mot, organise ce recueil. Comment parvenir à Lire ce monde en apparence confus? L'île de la création est elle-même volcanique. Mais être artiste, n'est-ce pas Elire les lignes de fuite qui nous traversent, et de destins illisibles, faire Livre?

Les Eclipses des guerres et du malheur ne doivent pas nous rendre aveugles à une Vision de l'unité, qu'elle soit immanente (la Terre) ou transcendante (Dieu). L'artiste, à mi-chemin entre l'eau et le ciel, se laisse surprendre par ces Eclipses visionnaires, et tente d'en faire oeuvre. 

I.S.B.N.: 2.84185.719.0  Prix: 15 euros. Contacter l'auteure: therese.francoise.crassous@gmail.com

9 septembre 2016

Nouvelle parution! La Bulle et l'Hybris

Un nouveau recueil poétique de Thérèse-Françoise Crassous a été publié aux éditions La Nouvelle Pléiade. 
Diffusé par L'Etrave, 21 rue de Veyrières, 84100 Orange, et par l'espace culturel de la Société des poètes français, 16 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.
Vous pouvez également le commander chez l'auteur, therese.francoise.crassous@gmail.com 

Numériser

Numériser 1

L'hybris, aussi écrit hubris, tiré du grec ancien, est une notion que l'on peut traduire par "démesure, folie". Quant à ce que représente ici la Bulle, nous vous laissons le découvrir...

Voici le premier poème, tiré du chapitre L'Hubris.
Egarement: 
déroulant leur film de chalands,
les ruelles sombres
reluisent de fatigue,
dans les halos fugaces
de boutiques en goguette
et falbalas criards.

Folie festive
clame vers l'horizon asphalté 
son angoissante conviction 
de supériorité.

Dans les clartés éphémères,
les fantômes du réel
aux charmes orchestrés,
virevoltent
en mal d'éternité.

 

 

 

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25 septembre 2015

Songe

pont

Sous l’arcade de pierre,  l’or brille aux ruisseaux

comme cette femme penchée qui rayonne.

Ses pensées s’envolent vers l’horizon nouveau.

Elles s’embarquent au fil

des ramures d’un arbre centenaire

et voguent vers des  rives

escarpées de mystères.

 

Un soudain troublion :

questions sur cette vie.

Mais où sont ses amis ?

 

Elle coule sous le joug

De jugements arbitraires

jusqu’aux abysses glauques

Où elle se croit perdue.

 

Tout ne serait qu’un leurre !

 

Une main qui attrape,

un sourire enjôleur,

un rire d’enfant plus loin

font reculer ses peurs.


Tout cela, un mirage ?

 

L’existence a repris son tissage de fleurs.

Et la journée s’achève en tourbillon de joies.

11 septembre 2015

Conquérantes

Nez en l’air, mains dans les poches,
Elle a ce matin la tête à l’envers.
Elle va comme Gavroche
Inspecter sa ville si fière.

Tram charmeur, rails sereins,
Elle s’attarde à la piscine.
Son toit soudain badine
En paquebot des bains.

Les cordages des cheminées s’agglomèrent
En haubans victorieux.
Dessus la joie sème son haleine
Sur les nuages fiévreux.

                                                Tra la la hitou fredonne-t-elle à petits pas pressés,
                                                Le soleil chasse aussi mes rêves. Vive la liberté !

Chaussettes dépareillées, cheveux en tournis,
Elle enlace l’éphémère
Des allées où le vert
S’arrondit en bouquets garnis. 

Sa jupe danse le chaloupé
Ses bras se cambrent à la volée.
Elle est prête à s’envoler
Vers le paradis. 

Les maisons haussmanniennes s’effacent
Dans le Triangle des marchands
Voilà que soudain se glacent
Au tunnel, les drapeaux flottants.

Son nez de bayadère en l’air
Débouche déjà dans sa rue
Qui, avec talent se mue,
En place et en lumière : 

Éclipse de l’économie,
Oeuf de marbre sur poussière,
La fontaine s’assoupit
Sous les fanfares ménagères.

                                                Qu’on est bien chez soi tralala
                                                La vie a du bon parfois.

5 juillet 2015

Le Jardin de la chance n'a-t-il plus la main verte? (extrait)

 

 

Tu te vois

Dans ta jeunesse éternelle,

Puis dans le

Trou noir de l’asphyxie

Conduisant au néant,

Préambule du rien,

Big bang de l’infini.

 

Le jardin de la chance

n’a-t-il plus la main verte ?

 

p. 37 du recueil, à commander à l'auteure

30 juin 2015

Qu'elle est verte ma vallée! (extrait du recueil Le jardin de la chance...)

Qu'elle est verte ma vallée ! 

Après avoir subi tant d’amères alarmes,

Elle  s’est reverdie pour te montrer ses charmes.

Entends-tu les voix  de tous ces êtres chers,

invisibles aux vivants, qui t’appellent certains jours :

Par leurs beaux discours, tu redeviens enfant,

Émerveillé par les couleurs et beautés alentours.

 

Les champs emboutonnés d’or, rives de la rivière

Et les vallons enflammés par la chaude lumière,

Pour te plaire, vêtent leurs somptueux atours.

 

L’écureuil curieux, l’œil toujours aux aguets
De sa tour de guet, dans un bruissement vient conter,

Si les temps sont irascibles ou bien alors  paisibles.

Il engloutit un gland de ses pattes agiles.

Comme un bienheureux  rêve de lendemains fertiles,

Il t’adresse un « Merci » quasi imperceptible.

 

Dans cette vallée rieuse, pourtant mystérieuse,

Sur le coteau boisé, il trouve sa nourriture,

De l’eau à volonté pour se désaltérer.
Comme il est un bon bougre et de bonne nature,

Il gambade souvent sur la verdeur des prés

Et croise des animaux dont il est persuadé

Qu’ils sont ses frères, depuis l’éternité.

D’ailleurs les poissons aiment venir le narguer.

 

Le soir, ensemble, biches et colibris font la sarabande,

Chantent cantilènes et arias. Ah quelle bande.!

Tu peux les écouter rire et s’amuser

Avec les sorcières chevauchant leur balai.

Surtout à la pleine lune ; et c’est féerie,

De les apercevoir, fantômes dans le noir.

Ne les réprimande pas, prends la chance et souris,

Et laisse-toi embarquer dans leurs jeux sulfureux

Où le diable parfois se mêle présomptueux.
Il veut gagner c’est sûr ; et c’est de bonne guerre,

Il envoie la faucheuse jouer ballade meurtrière.

Lorsque je vois alors ma vallée somptueuse,

Je me refuse au geste de folie frauduleuse

Et mon esprit revit les si nombreux instants

Où nous fûmes heureux.

Extrait du recueil, p 99

26 juin 2015

Une nouvelle publication

Le jardin de la chance n'a-t-il plus la main verte? vient de sortir aux éditions du Bord du Lot. 
Vous pouvez le commander auprès de l'auteure, par mail: therese.crassous@wanadoo.fr
105 pages, 10€, port gratuit. 

le jardin couverture

le jardin dos

 

 

 

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